Le blog de supplensois

Les 2 recrues hivernales du RC Lens pourront jouer ce lundi à Auxerre (21e journée de Ligue 2, 20h30, diffusé en intégralité sur Eurosport). Antoine Kombouaré, le coach lensois, a en effet confirmé que le latéral droit Marcel Tisserand et le milieu offensif gauche Alharbi El Jadeyaoui étaient tous les 2 qualifiés. Reste à savoir s’ils sont prêts à jouer avec leurs nouveaux partenaires...

Nouveau latéral droit du RC Lens, le Monégasque veut s’affirmer en Artois. Il vise la montée au sein de l’élite avant pourquoi pas de retourner s’imposer sur le Rocher.

Marcel tisserand, quelles sont vos impressions après quelques jours passés au RC Lens ?
Je ne suis pas arrivé en terrain inconnu car je connaissais déjà des éléments comme Edgar Salli, qui vient comme moi de Monaco, ou encore Jérémie Bela et Alphonse Areola que j’ai côtoyés à Clairefontaine. Ceci dit, tout le monde m’avait parlé en bien de ce club et je me suis dit qu’il s’agissait d’un bon challenge pour moi de jouer la montée en Ligue 1. En plus de cela, j’ai été séduit par le projet de jeu. Pour le reste, il existe ici de superbes installations. Ca me rappelle un peu Clairefontaine. En tout cas, c’est différent de Monaco. Ne serait-ce qu’au niveau du public, c’est autre chose…

Il fallait tout de même oser quitter Monaco, son climat, sa vie facile, l’argent et un gros club plein d’ambitions…
Mais vous savez, je n’ai pas atterri en Ukraine. Lens, ça reste la France et ce n’est pas le bout du monde. Après, je dois dire que le coach, Antoine Kombouaré, a joué pour beaucoup dans ma décision. Non seulement, il m’a appelé directement mais il a également su me convaincre en trouvant les mots nécessaires. Je le connaissais sportivement mais pas en tant qu’homme. Or, le bien que l’on m’avait dit de lui humainement est vrai.

Comment prenez-vous cette aventure de 5 mois au RC Lens ?
Venir ne représente pas un pari. Je dois dire qu’il s’agit plus d’un challenge que je me donne. J’ai quelques mois pour prouver mes capacités et pourquoi pas gagner une autre place dans les rangs de mon club formateurs. Claudio Ranieri a d’ailleurs dit qu’il comptait sur moi pour la prochaine saison mais que d’ici là, il lui serait compliqué de m’accorder plus de temps de jeu. Nous sommes donc tombés d’accord sur l’opportunité d’un prêt.

La LFP a communiqué le programme de la 23e journée de Ligue 2. La rencontre voyant le RC Lens se déplacer à Troyes a été décalée au samedi 8 février. Le match débutera à 14h pour une retransmission en intégralité sur BeIN Sports 1.

La LFP a communiqué le programme de la 25e journée de Ligue 2. La rencontre voyant le RC Lens se déplacer à Créteil a été décalée au lundi 24 février. Le match débutera à 20h30 pour une retransmission en intégralité sur Eurosport.

Alharbi El Jadeyaoui, deuxième recrue lensoise de ce mercato d'hiver, a livré ses premières impressions. Voici l’interview exclusive de l’international marocain...

J’ai grandi à Strasbourg. Ma famille y habite toujours d’ailleurs. Dès que j’ai commencé à tenir sur mes jambes, j’ai tapé dans le ballon. C’était pour moi un plaisir. Puis à l’âge de 5-6 ans j’ai commencé le football. A 14 ans, mes professeurs de collège ont contacté mes parents pour leur expliquer que j’avais des qualités. Ils avaient remarqué que j’avais un petit truc quand je tapais dans le ballon. Et à l’époque, je gagnais pas mal de cross. Physiquement j’étais déjà bien. Mes frères se sont ensuite occupés de moi. Si aujourd’hui je suis ici, c’est en grande partie grâce à eux.

En 2002 j’ai intégré le centre de formation de Beauvais alors qu’il était encore en Ligue 2. J’y suis resté deux saisons avant d’aller un an à Tours où j’ai intégré l’équipe première qui était en National à l’époque. Ensuite j’ai signé un contrat de stagiaire professionnel à Châteauroux, puis professionnel l’année d’après. J’ai eu la chance d’évoluer en Equipe de France Espoirs. Ensuite j’ai été transféré à Brest, Guingamp puis Angers. Et finalement au Racing.

C’est un grand plaisir de pouvoir signer au Racing. On connait tous son histoire. C’est un grand club français qui a un projet super intéressant : remonter en Ligue 1. C’est le genre de challenge qui me plaît ! J’avais d’autres contacts mais la discussion que j’ai eue avec le coach Antoine Kombouaré m’a aidé à choisir Lens. On s’est appelé début décembre 2013 et on a eu un superbe échange. Il m’a expliqué sa façon de travailler, de voir les choses et les objectifs du club. Ça m’a donné envie de venir !

Quand on me parle de Lens, je pense tout de suite au stade Bollaert-Delelis. Il y règne une superbe ambiance. Je suis venu plusieurs fois avec mes anciennes équipes et j’en ai toujours gardé de bons souvenirs.

J’ai hâte d’être sur le terrain et de faire partie de l’équipe lensoise. Un message à passer aux supporters : continuer d’être derrière l’équipe. On sait très bien qu’à Lens plus qu’ailleurs, ils jouent vraiment bien leur rôle de douzième homme. Ça donne des ailes aux joueurs ! Je suis quelqu’un qui aime ce genre de pression. Plus il y a de monde, plus j’ai envie.

J’ai déjà joué pendant une saison à Brest avec Ahmed Kantari. Je connais plus ou moins les autres joueurs car on s’est déjà croisé pendant le championnat de Ligue 2 ces dernières années. Il y a beaucoup de respect entre nous. Après un match j’ai échangé mon maillot avec Alaeddine Yahia. Je l’ai retrouvé chez moi récemment, ça m’a fait rire. J’ai vraiment hâte de faire partie de ce groupe !

J’aime bien percuter balle au pied et faire marquer. J’essaye de créer du danger dans la surface adverse. Je suis décrit comme quelqu’un de rapide, avec une assez bonne technique.

A 27 ans, j’ai plus tendance à m’appuyer sur mes points forts. Je ne sais pas si je vais avoir le temps à mon âge de travailler mon jeu de tête. Est-ce qu’un jour je marquerai de la tête sur corner ?!... [Ndlr, Rires] Mais je peux toujours travailler devant le but. On progresse toujours lors de cet exercice. Il faut aussi que je finisse mes actions et que je travaille mon pied droit.

Je suis assez casanier. Je m’occupe de ma petite famille et de mon bébé d’un an et demi. Ils m’aident à me ressourcer. J’ai quatre frères et une sœur avec qui je passe beaucoup de temps. Je suis quelqu’un de très simple.