A mi-saison, un bilan chaotique pour Lens!

Le RC Lens a terminé l’année 2011 ce mardi face à Châteauroux (2-3) aussi mal qu’il avait débuté la saison de Ligue 2, c'est-à-dire par deux défaites en championnat. Alors que les joueurs lensois sont en vacances depuis cette claque reçue à Bollaert cette semaine, l’heure est au bilan de cette première partie d’exercice. Le Racing occupant la quinzième place du classement, à huit points du podium mais également à seulement sept unités de la zone de relégation, celui-ci est forcément négatif. Compte tenu des nombreux changements intervenus durant l’été, que ce soit au niveau du staff mais également des principaux acteurs, on pouvait s’attendre à une première partie de saison délicate. Cela dépasse néanmoins ce que l’on pouvait imaginer.

« On ne peut pas fanfaronner »

En six mois de compétition, les Sang et Or n’ont jamais été aussi bien classés que la neuvième place, au soir de la neuvième journée et le match nul 0-0 concédé à Bollaert face à Angers. Difficile à avaler alors que le club artésien faisait figure de favori à la remontée en Ligue 1 en début de saison. Les coéquipiers de Yohan Demont payent surtout là une inconstance flagrante, étant dans l’incapacité d’enchaîner les bons résultats sur le long terme. « Collectivement, nous faisons trop le yoyo dans nos prestations, reconnaissait à juste titre Jean-Louis Garcia après la défaite contre Châteauroux mardi. Dès que l’on traverse une bonne période, cette équipe se relâche au niveau de l’exigence et de la rigueur. On n’a pas de marge, on ne peut pas fanfaronner. »

« Une chance d’être au RC Lens »

A son arrivée cet été au RC Lens, l’entraîneur Sang et Or ne s’attendait surement pas à connaître une situation comme celle qu’il est en train de vivre. Toujours très protecteur vis-à-vis de son groupe, le technicien n’a pas mâché ses mots après la contre-performance face à la Berrichonne mardi et a mis ses joueurs devant le fait accompli. Si l’état d’esprit affiché par les Sang et Or n’est pas à remettre en cause, Jean-Louis Garcia en attend toutefois beaucoup plus : « Il ne faut pas fuir ses responsabilités. Que l’on soit médiocre, je m’en fous. Mais que l’on prenne du recul et qu’il y ait une prise de conscience de la part des joueurs. Nous évoluons dans un énorme club et pour beaucoup d’entre-nous, peut-être moi le premier, c’est une chance d’être là ! » A tout le monde désormais de le démontrer en relevant la tête lors de la deuxième partie de saison et de tout donner pour sortir le Racing de cette mauvaise passe.