Les accusations de Pierre-Marie Geronimi!

Ce lundi soir, Pierre-Marie Géronimi, le Président du SC Bastia est intervenu sur l’antenne de CFoot pour livrer sa version des faits suite aux incidents survenus samedi après-midi lors du match nul 2-2 entre le club corse et le RC Lens. Il pointe le comportement du défenseur lensois Gabriel Cichero et refuse de s’étaler sur les responsabilités de son club :

« Sur les images, on voit effectivement du monde. Mais sur un banc de Ligue 2, il y a douze, treize voire quatorze personnes… Et il y a deux bancs ! Si l’on ajoute à cela les délégués, les secouristes, le service de sécurité… Je ne pense pas qu’il ait plus de monde autour du terrain à Bastia qu’ailleurs. Personnellement, j’ai participé à ramener le calme et je n’ai pas fait le guignol comme a pu le dire le président de Lens à la radio ce lundi soir. Mais vous me direz, à l’heure de l’apéro, on a peut-être le droit de dire n’importe quoi. Ce qui s’est passé d’important ce soir-là, ce sont les agressions de Cichero sur le président d’un club, mais aussi sur un dirigeant et des stadiers. Si j’étais sur le terrain, c’est que je pouvais y être. Et heureusement que j’étais là pour participer à ramener le calme. A Bastia, nous avons un problème de place. Or, entre le premier rang des tribunes et la séparation avec le terrain, il n’y a pas de place pour les stadiers. Pour moi, ils doivent donc être sur la pelouse. Mais les stadiers, ce n’est pas le plus grave. La réaction des Bastiais s’est peut-être révélée un peu vive mais ce qui fait repartir la bagarre alors que tout se calme, c’est Cichero qui effectue un sprint de trente mètres pour venir agresser par derrière un président de club. Et quand je lis la veille d’un match une interview d’Ala-Eddine Yahia qui dit : « A Lens, nous ne sommes pas assez tueurs »… Pourtant sur le terrain, je peux vous assurer que les joueurs de Lens n’étaient pas des agneaux. Alors, bien sûr, on a vu un match engagé, un match d’hommes où nous n’aurions pas dû réagir comme ça mais c’est Cichero qui a fait dégénérer les choses. Le communiqué de la LFP est à charge contre nous. Quand ils auront vu les vidéos… On a regretté cette réaction mais certainement que Frédéric Thiriez n’avait pas tous les éléments pour juger. Enfin, j’ajoute que les équipes profitent du climat qui entoure le SC Bastia pour se permettre des choses qu’elles ne se permettraient pas ailleurs. Nous sommes d’une sérénité absolue. »