13 mars 2014
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Ce n’est pas un secret, Pierre Ménès va réaliser un film sur le football et le tourner à Lens. A ce propos, il tient à rassurer son monde et prévient qu’il n’est pas question de se moquer du RC Lens, des gens du Nord ou de la région.
Pierre Ménès, quelle place va tenir le RC Lens dans votre prochain film ?
Quasiment 100% du film sera réalisé à Lens et dans sa région. Normalement, nous y tournerons pendant 6 semaines. Si tout se passe bien et que le timing est tenu au niveau des signatures, contrats… nous devrions débuter au mois de décembre.
En présentant votre projet, vous avez pu récemment expliquer que le RC Lens ne tenait pas « forcément toujours le beau rôle ». Qu’en est-il ?
Je me suis peut-être mal expliqué ou l’on m’a peut-être mal compris quant à ces déclarations. D’abord, je tiens à dire que tout sera tourné et monté avec l’aval de Gervais Martel. Il aura le droit de voir le film et s’il demande que des modifications soient apportées, il n’y aura pas de souci. Simplement dans l’histoire, et par conséquent dans le club, il y aura des personnages gentils et d’autres moins. Mais comme dans la réalité ou dans tout club… Par ailleurs, le but est de raconter une belle histoire de football. Mon film ne sera pas un drame social ni un pamphlet sur le Nord.
La région, les gens… ne seront donc pas non plus raillés ?
Non. Il n’y aura pas de connotation miséreuse. Il n’y a pas histoire de dire que les gens du Nord sont des pauvres, qu’ils vivent sous la pluie à côté des terrils… On ne se trouve pas dans le cliché. Par contre, je dois dire que les terrils, la brique, les cités minières donnent, d’un point de vue cinématographique et grâce à leur symétrie, de très belles images.
« J’avais besoin d’une terre de foot ! »
Pourquoi avoir choisi Lens pour votre film ?
Tout simplement parce que, pour un film sur le foot, j’avais besoin d’une terre de foot ! Or, en France, il n’y en a pas 50 000… L’une des grandes scènes va se dérouler à Bollaert, une autre aura lieu à la Gaillette. Certes, le stade sera en travaux mais il apparaîtra plein, c’est la magie du cinéma. Et puis, rien ne nous empêche dans un premier temps de tourner des gros plans sur le public. Nous effectuerons également une prise devant une baraque à frites.
Vous avez défendu le public lensois face aux décisions de la préfecture de Moselle, vous allez tourner un film à Lens…
Je vous arrête de suite. Ce n’est ni du fayotage ni de la démagogie. Ce n’est absolument pas parce que je vais faire un film sur Lens que j’ai tenu cette position. J’ai eu la même réaction quand les supporters de Nice ont été interdits à Marseille. Et comment va-t-on faire pendant l’Euro 2016 avec les Anglais, les Allemands, les Néerlandais… Simplement, je trouve trop simple de supprimer les déplacements de supporters.
Quasiment 100% du film sera réalisé à Lens et dans sa région. Normalement, nous y tournerons pendant 6 semaines. Si tout se passe bien et que le timing est tenu au niveau des signatures, contrats… nous devrions débuter au mois de décembre.
En présentant votre projet, vous avez pu récemment expliquer que le RC Lens ne tenait pas « forcément toujours le beau rôle ». Qu’en est-il ?
Je me suis peut-être mal expliqué ou l’on m’a peut-être mal compris quant à ces déclarations. D’abord, je tiens à dire que tout sera tourné et monté avec l’aval de Gervais Martel. Il aura le droit de voir le film et s’il demande que des modifications soient apportées, il n’y aura pas de souci. Simplement dans l’histoire, et par conséquent dans le club, il y aura des personnages gentils et d’autres moins. Mais comme dans la réalité ou dans tout club… Par ailleurs, le but est de raconter une belle histoire de football. Mon film ne sera pas un drame social ni un pamphlet sur le Nord.
La région, les gens… ne seront donc pas non plus raillés ?
Non. Il n’y aura pas de connotation miséreuse. Il n’y a pas histoire de dire que les gens du Nord sont des pauvres, qu’ils vivent sous la pluie à côté des terrils… On ne se trouve pas dans le cliché. Par contre, je dois dire que les terrils, la brique, les cités minières donnent, d’un point de vue cinématographique et grâce à leur symétrie, de très belles images.
« J’avais besoin d’une terre de foot ! »
Pourquoi avoir choisi Lens pour votre film ?
Tout simplement parce que, pour un film sur le foot, j’avais besoin d’une terre de foot ! Or, en France, il n’y en a pas 50 000… L’une des grandes scènes va se dérouler à Bollaert, une autre aura lieu à la Gaillette. Certes, le stade sera en travaux mais il apparaîtra plein, c’est la magie du cinéma. Et puis, rien ne nous empêche dans un premier temps de tourner des gros plans sur le public. Nous effectuerons également une prise devant une baraque à frites.
Vous avez défendu le public lensois face aux décisions de la préfecture de Moselle, vous allez tourner un film à Lens…
Je vous arrête de suite. Ce n’est ni du fayotage ni de la démagogie. Ce n’est absolument pas parce que je vais faire un film sur Lens que j’ai tenu cette position. J’ai eu la même réaction quand les supporters de Nice ont été interdits à Marseille. Et comment va-t-on faire pendant l’Euro 2016 avec les Anglais, les Allemands, les Néerlandais… Simplement, je trouve trop simple de supprimer les déplacements de supporters.