Le blog de supplensois

Face à une équipe d’Arles bien regroupé, le RC Lens n’a pas su forcer la décision ce vendredi soir (0-0, 25e journée de Ligue 2). Après avoir produit un jeu stérile pendant 80 minutes, les Sang et Or ont tenté en fin de match de balancer dans la surface adverse tout en espérant un exploit individuel. Pour Jean-Louis Garcia, l’entraîneur lensois, « ce n’est pas ce qu’il fallait faire. On rentre alors dans le jeu d’Arles. Et Baldé se régale là-dessus. Il aurait fallu être encore capable d’amener le ballon sur les côtés, de multiplier les redoublements. Je n’ai pas vu assez de jeu court. Le kick n’rush, c’était tombé dans ce qu’ils adorent. »

Toujours est-il que le Racing ne s’en sort pas balle au pied et piétine au classement. « Pour l’instant, on s’accroche pour s’améliorer. Je reste persuadé qu’on est capable de mieux faire que ça. Peut-être est-ce aussi lié à ce manque de points qui pourrait permettre d’être plus inspiré et créatif. Avec la victoire à Angers, nous aurions pu montrer un autre visage. Mais là, on a vu des ballons en touche par des joueurs pas si maladroits. Il peut y avoir des tensions néfastes pour la qualité, » a tenté d’argumenter le coach lensois après coup.

Le RC Lens a une nouvelle fois bafouillé son football à Bollaert contre Arles-Avignon ce vendredi (0-0, 25e journée de Ligue 2). Yohan Demont, l’arrière droit et capitaine du Racing, a bien conscience des limites de son équipe et en a fait part publiquement devant les journalistes :

« On a eu affaire à une équipe très regroupée, qui refusait totalement le jeu. Ce n’est pas une excuse, mais c’était compliqué. Nous, on n’arrive pas à marquer ce but qui les ferait sortir. On a du mieux depuis début janvier, mais on n’avance pas. On accumule les nuls et ça ne nous fait pas beaucoup avancer. On manque parfois d’agressivité sur les dernières passes et les duels qui pourraient faire la différence. C’est vraiment compliqué. Dans le jeu, on a bien débuté en partant de la gauche pour basculer à droite, mais plus ça allait plus c’était difficile. On a des périodes sur cinq ou dix minutes, puis c’est le néant et tout le monde s’énerve. On a trop de manques à tous les niveaux. Il y a de la volonté, mais pas assez. La qualité s’en ressent. Il manque l’efficacité, l’agressivité, le jeu simple. On se complique la vie. Quand on a une solution devant nous, on cherche s’il n'y en n’a pas une meilleure et la bonne qui s’était présentée se referme. Quand on joue simple, c’est fluide, mais c’est trop léger sur 90 minutes. Avant d’annoncer une série, il faut déjà essayer d’engranger une victoire. Avec ces nuls, ça devient difficile. Et ce sera pareil lors des autres matches, avec des équipes refermées. A nous de trouver la faille. S’il n’y a pas le poteau de David Pollet, ce n’est peut-être plus le même match. Mais on n’a fait que se casser les dents… Il manque du vice et de l’agressivité. »

L’AC Arles-Avignon s’est montré solidaire envers Alexandre Cuvillier, le milieu du RC Lens, qui a eu la douleur de perdre sa compagne mercredi. Thierry Laurey, l’entraîneur de l’ACAA, est ainsi revenu tout de suite en salle de presse après son intervention sur le match pour signifier le soutien de son club : « On présente nos condoléances à Alex Cuvillier qui vit un moment difficile et on veut partager sa douleur », a-t-il commenté.

Le RC Lens a concédé le nul 0-0 à Bollaert ce vendredi face à Arles-Avignon (25e journée de Ligue 2). Les Sang et Or, en manque d’inspiration, n’ont jamais su trouver la faille face à une équipe bien organisée. Après ce partage des points, le RC Lens reste 13e avec 30 points, dont 5 d’avance sur Boulogne, premier relégable.

Boulogne-sur-Mer n’a pas oublié son ancien joueur Alexandre Cuvillier, désormais milieu du RC Lens. Touché par le décès de sa compagne mercredi, le joueur prêté par Nancy bénéficie du soutien de l’USBCO. Le club de la Côte d’Opale organisera ainsi une minute de silence au stade de la Libération, vendredi soir, avant la rencontre qui l’opposera à Châteauroux, à 20h (25e journée de Ligue 2).