Le blog de supplensois

Président du RC Lens, Gervais Martel a assisté au nul des Sang et Or à Sedan, vendredi (1-1, 30e journée de Ligue 2). A l’issue de la rencontre, il se montrait plutôt satisfait, même s’il sentait la victoire possible :

« C’est un bon point de pris parce que Sedan est une bonne équipe et qu’elle joue la montée. C’est malheureux qu’on ne marque pas le 2e car on a de super occasions avec Fodé Koïta puis la reprise de Julien Toudic. En seconde période, Sedan pousse, ils manquent un penalty et il n’est pas illogique qu’ils reviennent à 1-1. Ce qui m’embête le plus, c’est que l’on revient avec beaucoup de cartons et une défense centrale qui sera suspendue à Tours. »

Buteur sur penalty lors de Sedan-RC Lens, Julien Toudic se montre plutôt satisfait du résultat nul (1-1, 30e journée de Ligue 1). L’attaquant lensois souligne le gros travail réalisé par l’ensemble de l’équipe pour repartir avec un point que les Sang et Or n’ont pas volé selon lui :

« On aurait préféré une victoire, surtout après avoir mené 1-0. Nous avons tous mouillé le maillot. Simplement, dans certaines phases de jeu, on perd trop de ballons ou alors on saute des lignes tandis qu’on a le temps. Ceci dit, on confirme qu’on progresse par rapport à nos dernières sorties. On a pu sentir qu’on défendait tous à bloc. Il y a eu beaucoup d’intensité face à une belle équipe joueuse. Ils auraient pu revenir sur un penalty. Mais nous avons produit beaucoup d’efforts et le nul est mérité. »

Depuis le début de la saison, le RC Lens s’est souvent signalé bien malgré lui par des difficultés à bien gérer ses efforts. La récente défaite à Bollaert face à Bastia (1-3, 27e journée de Ligue 2) en était une illustration. Jean-Louis Garcia, l’entraîneur artésien, a livré son diagnostic, plutôt bien appliqué contre Nantes lundi (1-0, 29e journée) :

« Nous avons suivi cette discussion avec le staff. Quand tu ne prends pas l’avantage après une grosse première mi-temps ça demande de la prudence. Contre Bastia, nous avons été cueillis en voulant jouer chez eux au retour des vestiaires. Dès le coup d’envoi de la seconde période, on envoie le ballon en touche dans leur camp pour les presser. Et puis, sur un corner qui n’en est pas un, on n’a même pas le temps de se rendre compte qu’on voulait rester costaud que... Or, après une grosse période non concrétisée, il faut être capable dans la gestion de casser le rythme, d’attendre un peu l’adversaire. »

Meilleur buteur du RC Lens avec 10 réalisations, David Pollet n’a pas toujours été titulaire ces dernières semaines sur le front de l’attaque. Une situation qu’il encaisse plutôt bien. « Quand on explique les choses, ça se passe forcément bien », explique-t-il. En revanche, son sentiment sur son avenir personnel, alors qu’il sera en fin de contrat en juin 2013, est plus flou. Des clubs de l'élite se penche sur son profil. Le meilleur buteur lensois déclare ainsi :

« Je ne cache pas que des clubs de Ligue 1 me suivent. Mes agents ont rencontré les dirigeants du Racing qui doivent me proposer une prolongation de contrat. Il faudra faire le bon choix mais il peut être cornélien. J’ai tout ici, c’est mon club le Racing, j’y suis bien mais y’a un mais… J’ai 23 ans, j’arrive à un tournant. Je ne dois pas me tromper. »

Milieu du RC Lens, Geoffrey Kondogbia semble peu à peu redresser la barre après avoir connu un gros creux dans ses performances en cours de saison. Le genre de faiblesse qui peut ne rien pardonner dans un effectif où la concurrence est rude. Il en a parfaitement conscience :

« Mon début de saison était bon. Après, j’ai fléchi physiquement et dans mes prestations. Je me suis remis en question. Depuis un mois, ça revient, je me sens plutôt bien à l’entraînement et j’essaye de reproduire ça en match. Il y a de la concurrence, mais c'est le cas partout. Il ne faut pas baisser les bras. La place sur le terrain se gagne tous les jours à l’entraînement. Il faut être conscient de ses qualités et savoir que tout le monde a sa place sur le terrain. Personnellement, je me sens à l’aise avec tous les milieux, que ce soit Samba Sow, Ludovic Baal, Pierre Ducasse ou Pascal Bérenguer. J’ai une complicité normale avec chacun d’entre eux sur le terrain. »