Le blog de supplensois

Ancien milieu du RC Lens, Grégory Sertic a joué un bien vilain tour au Racing en égalisant ce mercredi soir à Bollaert lors du quart de final de Coupe de France opposant les Sang et Or à Bordeaux (2-3). Le milieu girondin a en effet marqué le 1-1 sur un coup de pied arrêté excentré le long de la ligne de touche. Il raconte ce but et souligne la grande part de chance qui l’a accompagné :

« Sur mon but, j’ai voulu taper fort au second poteau. Au final, ça prend la lucarne et j’en suis content. Il s’agit peut-être même du tournant du match. Mais par respect au RCL dont j’ai défendu les couleurs pendant une saison et pour ses supporters, je n’ai pas souhaité célébrer cette réalisation. »

Reste que l’ex-Lensois reconnait une partie étriquée et un scénario qui aurait pu réserver bien des surprises en fin de match au regard de la folie de la rencontre aussi bien sur le terrain qu’en tribunes :

« Ce fut compliqué car nous avons souffert. On pensait d’ailleurs s’être mis à l’abri en marquant le but du 3-1. Mais Lens nous a fait peur sur la fin. A ce titre, nous repartons contents de la qualification même si au niveau du contenu, il y aura forcément des choses à revoir. Cette équipe lensoise a reculé en seconde période et nous avons par conséquent pu mettre notre jeu en place. Ensuite, il faut souligner la superbe ambiance en tribunes. Comme à leur habitude, les supporters lensois ont poussé. »

Alors qu’il se jouera dans un stade Bollaert à guichets fermés le mercredi 17 avril prochain (19h), le quart de finale de la Coupe de France entre le RC Lens et Bordeaux va accueillir un invité de marque. Agé de 39 ans, Vladimir Smicer va en effet donner le coup d’envoi de la rencontre. Pour rappel, l’ancien international tchèque, finaliste de la Coupe de France 1998, champion de France en 1998 et vainqueur de la Coupe de la Ligue en 1999 avec la Racing, a porté le maillot Sang et Or entre 1996 et 1999 mais également celui des Girondins entre 2005 et 2007.

Un joueur exemplaire, qui a apporté beaucoup au RC Lens, que de bons souvenirs ! Les bonnes années du RC Lens...

Champion de France en 1998 avec le RC Lens, Anto Drobnjak n’a pas quitté le monde du football. Agé aujourd’hui de 44 ans, l’ancien attaquant lensois occupe désormais le poste d’adjoint du sélectionneur monténégrin, Branko Brnovic. Cela se passe bien pour lui puisque le Monténégro, qui reçoit l’Angleterre ce mardi soir, occupe la tête du groupe H dans le cadre des qualifications au Mondial 2014 au Brésil. « On a des stars, mais quand elles viennent, elles ne font pas les vedettes. Ici, on est surtout une famille. Et on a un staff jeune, où tout le monde est ami. Quand il faut travailler, on est sérieux, quand il faut lâcher, on lâche », commente-t-il avant le choc face au 2e de la poule.

Lundi soir (27e journée de Ligue 2, 20h30, diffusé en intégralité sur Eurosport), Gabriel Cichero retrouvera le stade Bollaert après les déboires qui l’avaient contraint à quitter le Racing à l’hiver 2012. A ce titre, le Lens-Nantes qui se profile représente pour le défenseur vénézuélien des Canaris un rendez-vous particulier :

« Je vais retrouver un stade où j'ai vécu de bonnes choses. Les gens m'y ont fait me sentir bien. Les supporters se rappellent encore de moi. Pas mal d'entre eux m'écrivent encore sur Twitter, notamment. La direction m'a aussi beaucoup aidé. Jouer à Lens, c'est toujours particulier et spectaculaire. Tous les joueurs prennent forcément du plaisir à jouer dans un stade comme celui-là. »

Performant au Real Madrid, Raphaël Varane voit sa cote grimper en flèche en ce moment. Et son but mardi au Nou Camp face au FC Barcelone ne fait qu’accroitre sa popularité (1-3, demi finale de la Coupe du Roi). A tel point que le champion du monde 1998, Franck Leboeuf, fait l’éloge du défenseur central formé au RC Lens :

« On voit une maturité à 19 ans, il est impressionnant. Il a tout : défensivement, c’est un monstre, il fait rarement des fautes et met le pied où il faut. Il est à l’aise balle au pied. Il a une attitude de patron dans cette équipe où c’est très difficile de faire son trou. Il est simplement immense. C’est le futur capitaine de l’équipe de France. C’est un plus pour lui d’évoluer dans le championnat espagnol. Chez les Bleus, personne ne se dégage au niveau de la défense centrale même s’il y a plusieurs possibilités. Didier Deschamps était à Madrid et a vu ce qu’il se passait. Il faudra compter sur Raphaël. Le bon moment ? Il faut se servir des joueurs en forme. Il mérite une chance d’évoluer en équipe de France. »